Toute personne étrangère à Estaimpuis qui circule dans l’entité est sidérée. C’est en effet par centaines (oui par centaines !) que l’on peut compter les panneaux d’affichage présentant le même candidat au sourire peps’. Curieuse manière de défendre la ruralité que de polluer de la sorte et de manière si envahissante la campagne estaimpuisienne.


Pour un peu, on se croirait revenu aux pays de Ben Ali, Fidel Castro, Mao, Mobutu et autres républiques soviétiques, en leur temps illustre.

Impossible d’éviter le potentat local dans un phénomène qui s’apparente à un véritable conditionnement visuel. Dans certaines rues, le passant rencontre la même information tous les cent mètres.
Mais comment est-ce possible ?

Parce qu’habilement, le monarque, dans son attirance pour le mélange des genres, placarde non seulement ses affiches électorales mais en plus celles annonçant son apéritif annuel. Événement qui se déroule, comme par hasard, huit jours avant le scrutin…

De plus, à chaque panneau installé par un parti candidat, vient se planter agressivement en face, quand ce n’est pas de chaque côté, un panneau du parti dont la majorité ne lui semble pas encore assez absolue.

Cette rage à vouloir étouffer toute concurrence, toute expression adverse, se pratique au mépris des règles établies, selon lesquelles les mêmes chances et les mêmes moyens doivent être attribués à tous. Une preuve de plus que l’on peut manquer d’éthique tout en respectant la loi. Une vraie marque de fabrique pour certains…

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Deux jours après avoir placé un panneau dans le champ d’un agriculteur sympathique, des panneaux rouges, plus grands, viennent encercler l’affichage originel. Jalousie? Preuve en tout cas que quand Ecolo propose une affiche, certains n’osent pas dire OUI, mais que quand d’autres demandent, certains n’osent pas dire NON…

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Malgré qu’ils affirment de pas pouvoir « encadrer » Ecolo, ils le font au mépris des règles de partage.

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Non,non… Ça ne fait pas 4m², 3m²98 tout au plus…