Pour sa demi-page dans l’Estaimpuisien, ECOLO a décidé de laisser la parole à un jeune qui se mobilise, avec des dizaines de milliers d’autres, pour la préservation du climat et la protection de la planète.

Je m’appelle Émile, j’ai 17 ans et je réside à Néchin. Je suis en 5e secondaire, section « Environnement » et, comme beaucoup de jeunes de ma génération, je me pose plein de questions par rapport au climat. Si dans les manifestations nous crions :  »On est plus chaud que le climat ! », je crains fort que les choses ne s’arrangent pas de sitôt malgré l’extrême urgence… Il existe pourtant des pistes, des actions, qui peuvent être suivies rien qu’au niveau communal. Je vous propose deux  idées concrètes suite à ce que j’ai vécu personnellement.

Améliorer la mobilité

En me rendant à Pecq à vélo, à Estaimbourg près du château de Bourgogne, je remarque régulièrement que les pistes cyclables sont obstruées par des voitures mal garées. Ce n’est pas encourager les parents et les enfants à rouler à vélo si leur parcours n’est pas sécurisé ! Il est possible de remédier très vite et facilement à ce problème. Rien qu’en faisant appliquer la loi !

Gestion des cours d’eau

Je vais à l’école en train… Un vendredi, j’ai remarqué un rieu recouvert en surface d’une substance vert-bleu. Ce rieu se déverse dans le canal. J’ignore l’origine de cette pollution, mais j’en appelle à la vigilance de chacun et je rappelle qu’un agent constatateur est en poste pour entendre et suivre toute anomalie environnementale

qu’on lui signale : corentin.vsh@estaimpuis.be ou 056/48 13 47. L’eau est précieuse, particulièrement quand elle se raréfie ! Je propose également de favoriser l’installation de bandes tampons dans les champs le long des cours d’eau (en collaboration avec la PAC) pour préserver la qualité de nos cours d’eau en les protégeant des engrais et pesticides.

Comment avancer dans ma commune ?

Des dizaines d’années d’immobilisme et de manque d’anticipation des politiques ont mené à ce qui s’annonce comme une catastrophe humaine. Nous, les jeunes, sommes là pour les réveiller et leur dire d’agir en prenant leurs responsabilités. C’est notre survie qui est en jeu. Il n’est pas encore trop tard, mais il est temps d’enfin écouter ceux qui depuis longtemps ont tiré la sonnette d’alarme sans être entendus !