Comme chaque année, nous avons décerné les Tops et les Flops de la majorité en toute subjectivité 😉… Les voici, accompagnés de nos voeux pour l’année 2023 !

Si on commençait par un flop de notre équipe au conseil communal ? Le 2 février 2021 nous est proposé de voter l’établissement de bail emphytéotique de 27 ans au profit d’une société désireuse d’installer des infrastructures destinées à la pratique du Padel, un sport qui commence à prendre de l’ampleur. Je dois dire qu’à ce moment bien peu de conseillers sont au fait des nuisances que peut apporter la pratique de ce sport. Premier hic, le dossier n’est pas complet et nécessite un report. Il revient en mars accompagné d’un projet de convention. Nous et même JE (en consultant mes notes, je remarque que nous avions opté pour une abstention) vote favorablement. Bien que notre vote soit noyé dans les 15 voix du groupe PS LB, il ne reste pas moins vrai que nous avons émis un vote positif. En contrepartie de la gratuité de ces terres, la société s’est engagée, selon Dan tout puissant, à réserver des plages d’utilisation aux écoles de l’entité, depuis un an à notre connaissance, aucun élève n’a occupé un terrain… Le succès de ce sport engendre des bénéfices et qu’en retire notre commune ? Le positionnement des terrains nous est présenté par le bourgmestre à l’emplacement des terrains de tennis. Ignorance ou tromperie ? Les terrains de tennis servent à un club canin ! Donc déplacement près de la propriété de Madame Baert. Le dossier suivra son cours et est expédié comme le veut la loi à Mons pour étude et ou approbation, nous sommes le 12 mai 2021. Retour du dossier le 3 juin approuvé par un commissaire délégué qui ne connait sans doute pas non plus le padel et encore moins le contexte dans lequel sera implantée cette structure. Le 14 juillet le dossier padel est soumis en fin de collège et sans étude, sans objections, ce dossier est approuvé à l’unanimité. Le collège était alors sensé le consulter et l’étudier à son tour, c’est ce qu’on imagine. Contrairement aux autorités régionales le bourgmestre omnipotent connaît le village et s’il avait étudié correctement et sans parti pris le dossier, il aurait soulevé pour le moins quelques interrogations ou questions, il aurait soumis celui-ci à notre CCATM qui se demande en février 2022 à quoi elle sert si un tel projet ne lui est même pas soumis… Que savent les conseillers de ce dossier ? Rien ! La période à laquelle le collège a accordé le permis, en juillet, en pleine période de congés a bien arrangé les promoteurs. Pas de conseil communal avant la fin septembre et le 1 octobre 2021 le permis a été accordé ! Dès le début de la construction, nous sommes intervenus au conseil communal. Nous avons été à l’écoute des riverains, avons consulté le dossier et remarqué l’enquête tronquée dans laquelle les promoteurs qui ont introduit le dossier ne mentionnent aucune nuisance tant auditive qu’environnementale ou paysagère. Nous avons pris contact avec les riverains très impactés, nous avons écouté et entendu leurs doléances. Nous sommes intervenus aux conseils communaux depuis près d’un an et face à un bourgmestre ne pensant qu’à se justifier en invoquant la plainte de madame Baert il n’a pour réponse que : «  J’attends la décision de la justice ! ». Malgré ses dires il n’a aucune empathie envers les riverains, aucune écoute, aucune remise en question. Seulement de l’autoprotection. Même la proposition de loi régissant les horaires étudiée par Xavier et proposée par le groupe ne provoque qu’une réaction de protection, il évoque la zone de police, un regard demandé à l’union des villes et communes wallonnes. Le rapport qui revient de ce deux instance n’est que peu ou pas en accord avec la situation que vivent les habitants d’Estaimpuis village. Encore un méconnaissance du contexte. Nous osons croire et savons que bien des conseillers de la majorité sont en accord avec notre position et nos propos mais le tout puissant Senesael musèle toute démocratie au sein de son groupe. Lors des derniers conseils encore des interventions à propos du padel. Bernard Wattez propose de déplacer la structure vers le parc communal d’Estaimbourg. De notre côté nous sommes loin d’être inactifs et contactons le cabinet de notre Ministre Madame Tellier pour lui soumettre le dossier et les nuisances. Nous demandons d’envisager de pouvoir installer cette structure dans les zones artisanales. La presse relate un projet à l’étude et le sauveur de l’humanité Daniel Senesael nous annonce que suite à une question qu’il a posée à Madame la ministre la possibilité de déplacer le padel vers une zone artisanale est en cours d’étude. Quelle récupération politicarde encore une fois. Dan le dieu est arrivé, loué soit le bourgmestre !

Un des flops de l’année 2022 est sans conteste le conflit social que nous avons connu au CPAS d’E     staimpuis. Dans les faits, les assistantes sociales subissaient depuis la présidence de JM Nottebaert un véritable harcèlement  permanent fait de vociférations et de menaces physiques. L’intéressé, de surcroît, outrepassait ses prérogatives et s’immiscer dans la gestion du personnel, qui est de la seule compétence de la DG. La conséquence fut l’arrêt de travail de plusieurs mois de l’ensemble du service social ainsi que la démission de 2 AS sur 4. Quel bel exemple le pouvoir en place a donné pour la protection de la violence faite aux femmes. Quel bel exemple de management! Un gâchis total! Le collège communal aurait pu trouver rapidement une solution en écartant de manière immédiate le Président du CPAS de ses fonctions en l’invitant à démissionner. Certains membres du PS le souhaitaient également par ailleurs. Malheureusement, ceux-ci n’ont pas été suivis lors d’un vote « suspect » au sein des militants du PS local. La situation par contre l’exigeait. Que cache cette volonté indéfectible du Bourgmestre à avoir voulu maintenir JM Nottebaert contre vents et marées à son poste ? L’affaire n’en était pas restée là, puisqu’une jeune échevine Adeline VDB a fini par démissionner suite à l’attitude de l’intéressé à son égard. L’outrance verbale qu’elle a subie étant la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Un malaise plus profond existant au sein du Collège. Nous devons nous poser la question suivante : quelle place réelle laisse le PS local aux jeunes qui ont envie de s’investir dans la vie publique ? Un renouveau intéressant voyait pourtant le jour au sein du PS avec lequel nous pourrions plus aisément collaborer…

La compétence de la mobilité revient à Monsieur Quentin Huart… Il tente des projets de réhabilitation de sentiers pédestres avec l’aide des citoyens, comme à Néchin ou Bailleul. Ce sont des sentiers qui agrémentent les balades. Depuis peu, les abords des chemins de la commune semblent mieux entretenus par des fauchages plus réguliers, mais les haies des riverains sont encore trop souvent envahissantes et réduisent parfois très fort l’utilisation réelle de certains sentiers. Et ce, malgré que notre agent-constatatrice rencontre des propriétaires pour les inciter à tailler leur haie. Enfin, les chemins sont surtout bien entretenus… la veille du marathon du bourgmestre… la fameuse journée sans voiture (jusqu’au passage du dernier coureur. Quid des commerçants lésés le long du parcours… en tout cas, pas de problème pour le tenancier-échevin du Chalet dans le parc de Bourgogne). Mais malheureusement, en l’absence d’un véritable plan de mobilité global, ces actions sporadiques, même si elles sont bien sympathiques, restent anecdotiques et n’améliorent pas la mobilité quotidienne en général pour la population. Le PCDR avait en projet de créer des circuits permettant de relier les villages en mobilité douce, la commune a même acquis une imprimante pour les baliser. Rien ! La CCATM, avec un M, avait aussi initié un travail sur la mobilité, mais les décideurs communaux n’ont jamais réuni les différents groupes de travail (PCDR, CCATM et autres). Une nouvelle cellule devait se créer via le projet POLLEC. Qu’en est-il ? Cela fait 30 ans que nous essayons de faire entendre la nécessité de changer nos modes de transport. Avec le prix prohibitif des énergies, la transition énergétique et sociale que nous évoquions doit prendre en compte :

  1. La mobilité douce : Nos ouvriers communaux peignent bien des marquages au sol le long de quelques rues, ce qui permet de rappeler que ces cyclistes peuvent aussi les emprunter. Les pistes cyclables entre le Canal de l’Espierre et Estaimbourg sont des leurres. La première partie (canal -Belva) n’en a pas le statut, son prolongement envisagé vers Estaimbourg devrait rogner, dans les champs, 3 m de largeur sur toute la longueur avec, en prime, un étranglement sous l’autoroute. Quand on se targue de défendre les terres agricoles, ce n’est pas sérieux ! Pour sécuriser les cyclistes, sur cette route, ralentir la vitesse comme en Flandre pourrait déjà être envisagé à moindre frais en attendant un vrai plan de mobilité. Chercher des circuits alternatifs sécurisés pour la mobilité douce inciterait la population à être plus souvent piéton ou cycliste. Ecolo avait justement rappelé qu’un sentier existait entre la rue de la Couronne et la Rue de l’Ancienne Cure. En rouvrant ce sentier, on permettrait aux enfants de la cité et de ce quartier de la « Couronne » de rallier le centre d’Évregnies et l’école en toute sécurité. Pour une vraie mobilité quotidienne.
  2. Une meilleure offre de transport en commun : Avant les élections, on nous avait promis que le train s’arrêterait à nouveau à Estaimpuis. Rien vu ! (Ou si, quand il y a eu un accident mortel à un passage à niveau qu’Infrabel envisageait de surplomber.) Quant aux bus ? Saint-Léger est toujours enclavé (3 bus/jours, le dernier à 16h vers Tournai, à 17h vers Mouscron). Pour être à l’heure en classe à Tournai, de Leers-Nord, il faut prendre le bus à 6h45.
  1. Ne parlons pas du chantier des Rues du Rieu et du Cornet où certains riverains se croient à Beyrouth. La Rue Saint-Brice, réasphaltée juste avant les élections, est déjà à refaire et les riverains attendent une solution en ce qui concerne les coussins berlinois. La sécurité routière a encore été à l’honneur lors des « rencontres citoyennes » annuelles. Nous déplorons l’absence systématique du bourgmestre à toutes ces réunions, laissant à la police le soin de gérer ces réunions, ce qui a instillé un climat d’insécurité et de peur dans les prises de parole. Le président du CPAS a quant à lui …

 

Ecolo Estaimpuis apprend avec surprise et regret la démission d’Adeline Vandenberghe de ses fonctions scabinales et de son retrait de la vie politique. L’ex-échevine a montré à de nombreuses reprises une forte motivation à défendre ses prérogatives et on peut dire, sans exagérer, qu’elle a au cours de ses trois années, fait davantage pour la protection et la restauration de l’environnement que tout autre élu en charge depuis l’arrivée du PS au pouvoir à Estaimpuis. Elle n’a été économe ni dans ses efforts ni dans ses projets. Ecolo salue une échevine dont le départ est une grande perte pour la commune. Ecolo regrette également le manque de soutien et d’accompagnement que les jeunes élus de la majorité reçoivent de leurs collègues plus expérimentés. Cette volonté d’entre soi qui se manifeste de plus en plus (voir le cas de Quentin Huart) et qui décourage les nouveaux venus en politique risque d’avoir de graves conséquences pour l’avenir d’Estaimpuis. Cette attitude est-elle le reflet d’un pouvoir communal de plus en plus autocrate ? Nous le craignons. Ce que les citoyens demandent à leurs élus, c’est de travailler pour le bien de tous et non pas pour le leur propre ou pour satisfaire leur égo. C’était le cas d’Adeline Vandenberghe. Nous la remercions pour cet engagement et les valeurs qu’elle a défendues autant qu’on le lui a laissé faire… Nous voulons remercier Adeline pour les relations constructives que nous eues, la collaboration fructueuse et des liens que nous avons tissés avec elle. Madame l’échevine est restée elle-même. Merci au nom du groupe Ecolo tout entier et au nom des habitants d’Estaimpuis.

On peut se réjouir que notre commune reste toujours aussi attractive vu le nombre de permis qui
sont demandés et bien souvent délivrés à juste titre .La vente de biens se porte bien et ceux-ci
restent relativement abordables mais chers pour une bonne partie de notre population. Les
logements tremplin permettront à quelques jeunes de rester dans l’entité avec des prix de loyers
raisonnables. Toutefois en matière d’aménagement du territoire quelques dossiers posent problème, outre celui du padel évoqué, il y en a d’autres: Famiflora pas en ordre en matière d’urbanisme, de normes incendie et de sécurité ce qui peut mettre en danger le personnel comme les clients. La gestion des terres de déblais et des pavés provenant des travaux routiers. L’affichage des enquêtes publiques sur des valves qui ne sont pas lisibles de l’extérieur et ce malgré de nombreux rappels auprès de la DG. C’est toute la gestion de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire qui pose problème au sein de l’entité. Les dissensions entre l’échevin responsable de l’urbanisme et le bourgmestre responsable des ressources humaines amènent à une non résolution de problèmes liés à la gestion du travail des responsables .Bien souvent ce sont des citoyens ou des conseillers qui doivent mettre le doigt sur des absences ou de non-respect des permis .Dernièrement des erreurs dans les dates de clôture d’enquête obligent la commune à la recommencer .Bref il faut plus de présence sur le terrain, plus de suivi des permis octroyés et une meilleure connaissance de l’entité du ou des responsables du service.

21 janvier 2023.