Quelle mesure pour lutter contre l’insécurité en zone frontalière ?

« La première est de résoudre les problèmes d’ego qui freinent le fonctionnement de la ZIP. Il convient de renforcer la police de proximité. Une partie des charges administratives peut être prise en charge par des civils. Notre zone de police regroupe des communes avec des spécificités très différentes. Estaimpuis a une importante frontière avec la France et de nombreux points d’entrée et Mont de l’Enclus est éloigné de la frontière et contigu à la Flandre. L’installation de caméras n’est pas un besoin commun dans la zone de police. Elles ne sont pas la panacée et ont des limites. Recréons les liens sociaux, repensons notre mode de fonctionnement.
Les PLP sont une partie de solution par le lien qu’ils permettent de recréer entre les citoyens. La collaboration poussée avec les forces de l’ordre française et avec les zones de Mouscron et Tournai est primordiale. Les moyens financiers communaux sont limités et hélas le gouvernement fédéral délègue sans donner de moyens supplémentaires.
 »

Faut-il poursuivre le développement des centres commerciaux ? 
J.L. : « NON ! La société idéale est loin des préoccupations des promoteurs de ces complexes qui sont surtout des projets immobiliers. Oubliées la qualité de vie, la qualité des emplois proposés, l’important est de louer les surfaces commerciales. Le consumérisme à tout va ! L’offre de ces mégas centres commerciaux est déjà énorme dans notre bassin de vie : le centre des Dauphins, le centre commercial de Froyennes, le centre  » Les Bastions  » proposent et multiplient les commerces. De l’autre côté de la frontière les offres sont multiples. Favorisons le consommer local ! Les grandes surfaces ne proposent plus d’emplois. Les petits commerces favoriseront le développement d’un réel réseau de production locale. Soyons inventifs et imaginatifs, réfléchissons à l’avenir que nous proposons à nos enfants et de ne pas laisser ces financiers sans scrupules décider pour nous.
Le retour du consommer local, des circuits courts, nos cantines scolaires doivent profiter de notre entité rurale et de notre agriculture.
 »

Quelle est votre politique en matière de taxes communales ?

J.L. : « Le rôle d’un parti appartenant à une majorité (comme à une minorité d’ailleurs) est d’avoir de l’influence pour la gestion des deniers communaux. Ce sont principalement les citoyens qui  » remplissent les caisses « grâce à l’IPP et aux diverses taxes communales. Notre priorité sera de faire un audit et une étude avec les services des finances afin de déterminer la façon dont les taxes doivent être réparties. La valeur d’un % d’IPP à Estaimpuis par rapport à d’autre villes ou villages est  … 

Lire la suite sur le site de la RTBF