Lors du Conseil communal du 27 mars, Patrick Vantomme est intervenu concernant des dégâts importants sur le chantier d’extension du Centre éducatif …

Question de Patrick Vantomme : Le Collège a été informé d’un désordre de grande ampleur sur le chantier de construction du nouveau bâtiment du CEME. En effet, lors de la réunion de chantier du 23 janvier, on a signalé que les équipes des sociétés Tradeco et Interconstruct avaient noté un problème lié à la dalle de sol du bâtiment. Le problème est le suivant : la dalle de sol présente au sous-sol, dans l’espace salle multisport, a subi un soulèvement de grande ampleur, et 4 pieux de fondation ont été arrachés. Il semblerait que la nappe phréatique soit actuellement plus haute que signalé et constaté dans les études préalables. La pression sur la dalle étant par conséquent bien plus forte que prévu. Le bâtiment lui-même n’aurait pas bougé. Des premières études entre les différents acteurs du chantier ont dégagé deux solutions. Soit démonter l’entièreté de la dalle de béton, placer de nouveaux pieux et couler une nouvelle dalle complète : scénario complexe et extrêmement coûteux et difficile à mettre en œuvre. Soit un scénario moins radical qui consisterait en la pose d’une nouvelle dalle de sol à solidariser totalement avec la dalle existante, qui a l’avantage de ne pas perturber le reste du chantier. Le chantier est-il actuellement complètement suspendu ? La solution a-t-elle déjà été choisie ? Peut-on encore envisager la mise à disposition du bâtiment dans les délais prévus ? Le fait que la commune et l’association momentanée Tradeco/Interconstruct ait le même assureur ne pose-t-il pas problème ? Doit-on pomper l’eau en continu dans la nappe ? Peut-on déjà estimer les conséquences financières éventuelles ?

Réponse de l’Echevin Di Lorenzo : L’option choisie est de réaliser une régulation de la hauteur d’eau aux abords du bâtiment qui serait l’équivalent du rabattement de la poche d’eau – et non pas d’une nappe phréatique – présente aux abords immédiats du bâtiment, par pompage semi-permanent et rejet de ces eaux à l’égout après demandes d’autorisation. Le chantier est toujours en cours, et le bâtiment sera mis à disposition dans les délais prévus, soit mi-aout, à l‘exception de la zone sportive, concernée par le problème. Les assurances TRC de la commune et de l’association momentanée sont reprises auprès de compagnies différentes.Il n’a pas encore été possible d’estimer les conséquences financières du problème. La TRC va entrer en ligne de compte pour couvrir les dommages. Les points amélioratifs seront quant à eux pris en charge par la RC.

Réaction de Patrick Vantomme : « Appeler ça une poche d’eau, c’est jouer sur les mots. Il s’agit d’une nappe perchée. Il y a eu une malfaçon lors des études, et il est important que les responsables de cette malfaçon soient mis devant leurs responsabilités« .